Amar Metref « Amer Ath Amer » (1935-2014)
Originaire des Ath-Yenni, il est Né le 1 Mai 1935 à Azemur Umeriem dans l'actuelle commune de Thirmithine, laquelle faisait partie à l'époque de la commune mixte de Mirabeau (Actuellement Draa Ben Khedda). Fils d'instituteur, il est professeur de français et effectue sa carrière entre Alger, Tizi Rached et Ath-Yenni où il termine comme Directeur du CEM Larbi Mezani. Il a hérité de son père sa passion pour la littérature, ce qui l'amène à signer plusieurs œuvres : « La gardienne du feu sacré » (ENAP Alger 1979) ; « La vengeance du mort », (Nounou éditions Alger 2009) ; « L'ermite du Djurdjura » (El Amel éditions Tizi Ouzou 2011) ; « Raconter Ath Yenni » (El Amel éditions Tizi Ouzou 2011). Il a également laissé des manuscrits inédits en prose et en vers : « Pluie de folie » ; « Voyage au pays des démons » ; « Alchid roi de Légarie » ; « La saison des charognards » ; « Mémoire d'un songe creux » ; « Deux destins croisés » ; « Mémoire d'une vieille brebis » ; « La fleur rouge » ; « Les carnets de l'amertume » ; « Histoire d'un naufrage » ; « L'arbre interdit » ; « Fables kabyles ».
 
« La gardienne du feu sacré » renvoie à ce mythe gréco-romain, adapté à la situation déplorable des épouses d'émigrés, appelées « veuves de vivants », car elles se sont retrouvées seules, dans la masure à veiller, comme ces Vestales, sur l'âtre. Dans les légendes du Maghreb, une maison où s'éteint le feu est condamnée aux enfers, maudite par les saints et vouée à la malédiction. Alors, elles n'ont de cesse de souffler sur les braises, de tisonner les flammes, hiver comme été, dans l'attente du retour de l'émigré.
Rachid Mokhtari, « Les vestales de la Rome antique... » In « L'Est Républicain - Mercredi, 03 septembre 2014 »