« On ne peut plus bâtir l'avenir d'une nation en laissant se creuser le fossé séparant le peuple du pouvoir. L'unilatéralisme n'a jamais servi un pays. On ne résout pas une crise en ignorant la voix de son peuple. On ne met pas en péril la cohésion nationale pour satisfaire les caprices d'une personne, d'un clan ou d'une caste... Que sera l’Algérie de demain sans la démocratie, sinon une superficie partagée entre un petit nombre de familles qui possèdent la terre et gouvernent les sujets ? Le droit de gouverner sera exclusif à la « bande » ; les hommes n’ont qu’un seul moyen d’agir les uns sur les autres, la force. 
Or jusqu’à aujourd’hui, notre pays est régi par un système qui ne répond pas aux aspirations du peuple, que nous pouvons synthétiser en une gestion démocratique et transparente des affaires du pays. A contrario, il a été assis depuis 1962 à nos jours, l’autoritarisme et l’impunité comme seul et unique mode de gouvernance... Mais loin de nous faire abdiquer, la situation nous pousse à réfléchir et à proposer des issues de secours pour un lendemain meilleur, bien qu’il s’annonce d’ores et déjà incertain. »