Dans cette deuxième partie de la « saga algéroise », Lyès continue à s'inventer d'autres destins. Après l'expulsion d'Algérie de sa compagne française pour complot communiste, il noue une relation intime avec sa professeure de psychologie qui se perd dans le crime à force de trop l'aimer. Il mène après ce drame une vie dissolue avec des étudiantes et des femmes influentes d'âge mûr en mal d'amour jusqu'au jour où il rencontre l'amour de sa vie aux funérailles d'un vieil ami, l'ermite-poète de son village de Kabylie. À cette période, l'Algérie est confrontée à des attentats sanglants. Un grand aveuglement s'empare du pays qui, pris sous le feu croisé du fondamentalisme islamiste et de la corruption, sombre chaque jour un peu plus. Lyès prend son camp et se bat pour que triomphe la Liberté et le droit à la vie. La colère qui gronde au sein de la société finit par exploser au grand jour. Mais le délitement a atteint des proportions alarmantes et seule l'aptitude au rêve permet encore de se prémunir contre la folie des hommes.
 
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« Elle envoya un baiser à Lyès et lui dit « je t'aime » entre les lèvres mais ce dernier la regarda quitter le box avec le sentiment qu'une page de sa vie venait d'être tournée. »
 
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Mohamed Ifticene est réalisateur. Après des études à l'Institut national du cinéma d'Alger et en Pologne, il réalise une vingtaine de films de fiction et autant de documentaires. Installé en France depuis 1993, il produit 9 films documentaires sur les grandes villes méditerranéennes dans le cadre d'un programme de l'Union européenne et enseigne la réalisation et l'écriture du scénario à l'Institut supérieur de l'audiovisuel de Marseille.