Xavier Driencourt et Jean Mendelson ont sélectionné les ambassades de France selon les critères suivants : les principaux alliés de la France, les voisins maghrébins et sahariens de l'Algérie, et cinq des animateurs du Mouvement des Non-Alignés créé peu auparavant (Yougoslavie, Inde, Égypte, Cuba et Indonésie).
 
Y ont été ajoutées les représentations françaises à l'ONU (New York), auprès du Saint-Siège, et dans trois autres pays plus particulièrement concernés par la guerre d'Algérie et ses conséquences (URSS, Israël et Espagne). La correspondance diplomatique relue par Xavier Driencourt et Jean Mendelson permet de cerner les enjeux algériens pour chaque pays étudié, d'observer la position politique et surtout l'importance accordée à la fin de la guerre d'Algérie par chacun d'entre eux, souvent d'apprécier la manière avec laquelle chaque ambassadeur concevait sa mission, et parfois de distinguer sa propre attitude par rapport à ces événements. Leur travail a été soumis à trois historiens spécialistes de la guerre d’Algérie : Raphaëlle Branche, Jacques Frémeaux et Sadek Sellam.
 
Xavier Driencourt et Jean Mendelson sont, tous deux, anciens ambassadeurs. Xavier Driencourt a été ambassadeur en Algérie de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020 ; Jean Mendelson a été directeur des archives du ministère des Affaires étrangères entre 2006 et 2010.