La question des camps de regroupement et d’internement durant la guerre d’Algérie reste aujourd’hui encore l’une des tragédies les plus méconnues et les plus importantes. « Rien dans cette guerre n’est aussi important que ce problème des regroupements, et rien n’a été plus tardivement et surtout plus mal connu de l’opinion française et internationale. »
 
Cette affirmation de Pierre Vidal-Naquet et du Comité Maurice Audin avait en 1962 un poids considérable, qu’elle conserve aujourd’hui. Cette question (des camps), totalement ignorée de l’opinion métropolitaine à l’époque, n’a toujours pas reçu aujourd’hui l’attention qui s’impose.
 
Cet ouvrage témoigne des bouleversements les plus profonds et les plus douloureux que les populations algériennes avaient subis entre 1954 et 1962 dans ces camps de !’oubli, de l’arbitraire et de la mort.