Né à El Asnam (actuelle Chlef) en 1938, Abdelfatah El Haouari y a effectué ses études primaires puis moyennes qu'il a dû interrompre après le séisme qui a ravagé la région en 1954. Ayant rejoint l'Armée de libération nationale, il a été arrêté et incarcéré à la prison d'El Asnam, alors qu'il avait à peine 19 ans. C'est là qu'il s'est lié d'amitié avec Mohamed Ketrouci, qui avait fait partie du commando Ali Khodja et c'est par lui qu'il a appris les faits d'armes de cette prestigieuse unité de l'ALN et qu'il a recueilli les premiers éléments pour son enquête sur la bataille d'Alger».
 
L'esprit de Hamadi est emporté au loin, quelques années en arrière. Il connaît bien Ali la Pointe, le bagarreur surnommé « petit boxeur » des bas-fonds de la Casbah, le redoutable ennemi de la police française mais il n'arrive pas à l'imaginer au service du FLN, capable de comprendre la cause pour laquelle les Algériens ont choisi de se battre jusqu'au sacrifice suprême. Or Ali s'est bel et bien mis du côté de la Révolution, en combattant actif et conscient.