Ce récit apporte une preuve supplémentaire que, plus de six siècles après Christophe Colomb, on peut encore découvrir l'Amérique. Ou la redécouvrir. D'ailleurs il est ici question des Amériques et des cousins qui sont les nôtre. Cousins au sens propre du terme puisque depuis longtemps, et plus particulièrement depuis la grande vague d'immigrants de la décennie noire, les Amériques - USA et Canada -, mais davantage encore ce dernier pays, ont connu un afflux d'Algériens. Cousins aussi, d'une autre façon, ces Indiens d'Amérique dont l'identité ne se dissout jamais totalement dans le bain de l'uniformité américaine.
Avec son style croisé entre celui des literary travels de Blaise Cendrars et le gonzo journalisme de Hunter S. Thompson, genre ultra subjectif dans lequel le journaliste s'implique comme acteur, Arezki Metref nous restitue deux voyages effectués en un an d'intervalle. Le premier est un road trip de plus de 5 000 km en Californie et au Nevada en 2015, une virée au pays des Hippies. Le second est un voyage au Canada et à New-York en 2016. Dans les deux cas, c'est aussi un voyage intérieur, une façon de projeter notre identité fracassée au miroir, lui-même fêle, du monde.
C'est la première fois qu'un écrivain algérien consacre un ouvrage de ce type à cette région du monde.
Arezki Metref - Mes cousins des amériques
ISBN:
9789931315131
Nombre de pages :
214
Edition:
Koukou
Date de parution:
2017