La lecture de ce livre est un véritable bonheur... Le maelström du Verbe révèle un conteur intarissable et irrésistible. La plume trempée dans la soude relève à la fois du réquisitoire et de l'affectif pour un pays qui nous est précieux, dont on éprouve l'amour oblatif, transnaturel, incandescent, intense, sans retour... Bachir Dahak y aborde le délitement de cette Algérie de coeur, le discrédit de nos gouvernants, l'horrible régression de notre économie organisée par des dogmatiques abrutis par les vapeurs bigotes et les sirènes des paradis virtuels... Avec cette intelligence hybride du coeur et de la raison, il nous entraîne dans la poésie des mots écrits au burin - sorte de viatique - qui ne relève pas du discursif, d'une dialectique triviale ou d'un manichéisme primaire. Tout y passe même l'ubris des personnages qu'il fait évoluer dans leurs inepties, leurs déraisons et ce cortège de répétitions et d'actes manqués.
 
Younes LOKMAN
 
« Si l'humour politique se révèle être une des grilles de lecture de l'histoire contemporaine de l'Algérie, cela est dû à la capacité extraordinaire de renouvellement ou d'entretien des situations et des personnages cocasses du système. »
 
 
Bachir DAHAK, juriste de formation, est l'auteur d'une thèse de Droit Public consacrée au phénomène associatif en Algérie. Avocat, chargé de cours aux Universités de Tizi-Ouzou, d'Alger et de Montpellier, il a réalisé divers rapports sur la liberté d'association en Algérie dont celui pour le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l'Homme en 2007. Après avoir été Président de l'Association de Soutien aux Travailleurs Migrants (ASTM) et du Réseau d'accueil et d'Intégration de l'Hérault (RAIH), il est aujourd'hui Président du Service d'Orientation et de Médiation Inter-Sociale (Somis).