Le trauma en tant que concept critique est au coeur de cet ouvrage qui rassemble des textes des littératures postcoloniales d'Afrique et de la diaspora. Un travail d'analyse s'est constitué à travers l'inscription d'événements forts, intensément vécus, souvent refoulés et qui ressurgissent justement sur la scène de l'écriture. Si les études proposées dans cet ouvrage s'inscrivent dans une démarche psychanalytique, elles se donnent néanmoins pour objectif-cadre de nommer les traumas de l'Histoire à partir de la représentation situationnelle de ceux qui les subissent, les sujets coloniaux et postcoloniaux. Dans cet ouvrage, les textes de Salman Rushdie, de Yamina Mechakra, de Maïssa Bey, d'Assia Djebar, de Rachid Boudjedra, d'Emmanuel Dongala, de J. M. Coetzee, de Sony Labou Tanzi, de Bios Diallo, de Scholastique Mukasonga, de Tierno Monenembo, de Délia Jarret-Macauley, de Bessie Head, de Zoë Wicomb, de Cheikh Hamidou Kane, d'Henri Lopèz, d'Ahmadou Kourouma, d'Alain Mabanckou ou de Naomi Shihab Nye sont analysés à travers la théorie du trauma.
 
Benaouda LEBDAI est Professeur des Universités. Il est spécialiste des littératures coloniales et postcoloniales. Il a publié de nombreux ouvrages et une cinquantaine d'articles sur des auteurs tels que Chinua Achebe, J. M. Coetzee, Salman Rushdie, Ngugi Wa Thiong'0, Rachid Boudjedra, Assia Djebar, André Brink, Ayi Kwei Armah, Nadine Gordimer, Zoë Wicomb, Joseph Conrad et Winnie Mandela. Ses travaux portent sur les rapports entre la littérature et l'Histoire, la littérature et la mémoire, les questions d'identités et de migrations ainsi que le trauma. Ses dernières recherches se concentrent sur les textes autobiographiques.
 
 
Ont participé à cet ouvrage : Marc Amfreville, Christiane Achour, Jelena Antic, Amina Bekkat, Afifa Bererhi, Zohra Bouchentouf-Siagh, Vicki Briault, Sylvie Brodziak, Catherine Doig, Férial Khellaf, Sarah Kouider-Rabah, Benaouda Lebdai, M'bouh Seta Diagana, Michel Naumann et Natalia Naydenova.