Au milieu du Djurdjura trône « La Main du Juif ». Les autochtones la nomment Taleṭaṭ. Des légendes en parlent avec vénération ; certaines rapportent qu'elle est liée à d'anciennes civilisations qui y auraient enfoui des secrets. Depuis quelques endroits, on peut y voir un Sphinx gigantesque et pourtant si bien caché car, enseigne la tradition, il faut les yeux d'un initié pour le voir. Or, des initiés, il en reste peu et ils sont soumis à la loi ancestrale du silence. Ils doivent rester muets jusqu'au jour où la Kabale (Taqbaylit), la loi de Dieu parlée, s'écrive instantanément dans le ciel. Le vieux Dda Slimane, un des gardiens de ce mystère, vient de découvrir ce qu'est « le Cloud » et croit que le temps est venu de révéler certaines choses tues depuis la nuit des temps.
 
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Djamel Laceb, né à Souk-Ahras, est inspecteur d’administration dans l’Éducation nationale en Algérie. Après une traduction vers tamazight du roman Le sommeil du juste de Mouloud Mammeri (2017), il a publié un plaidoyer en trois langues (tamazight, arabe et français) pour reconnaître « Yennayer Patrimoine de l’Humanité ». Lauréat du grand prix Assia Djebbar pour son roman "Nna Ghni", il a également publié "Escapades en terre amazighe", un recueil de chroniques, en 2019