Khalfa MAMERI est né le 12 Août 1936 à Taourirt Tamélalt commune de Guenzet en Kabylie.
 Il a fait ses études de Droit à Alger, puis à Paris-Panthéon Sorbonne où il a obtenu le Doctorat d'Etat en Sciences politiques et enfin à l'université de Columbia à NEW York d'où il est gradué en Hautes Etudes internationales. Il deviendra Maître de conférences à la Faculté de droit, à l’ENA et à l'IEP d'Alger.
 Deux fois directeur général de ministères, affaires étrangères et intérieur, conseiller d'un Premier ministre, secrétaire général d'un ministère, quatre fois ambassadeur : au Burundi, en Ethiopie, en Côte d'ivoire, en Chine, plusieurs fois délégué algérien à l'ONU, il quittera le service de l'Etat après 33 ans de réussite, de fierté mais aussi de déceptions.
 Député d'Alger du RCD de 1997 à 2002 il mesurera la vanité du débat et du combat politiques ; vérifiant chaque jour que tout se joue ailleurs ; y compris le sort du peuple et du pays.
Il est l'auteur de 25 livres dont 10 livrets pour enfants et écoliers d'Algérie.
 
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Perpétuer la mémoire des six chefs historiques qui ont osé, contre tout espoir, déclencher la guerre pour libérer un peuple et un pays des chaînes coloniales depuis 124 ans est à la fois un devoir et un honneur.
 J'ai tenté l’exercice ; me sentant soulagé, à la fin, d'avoir payé une dette de reconnaissance infinie envers eux.
Ce qu'ils ont fait, ces six hommes, pour moi et pour tous les Algérien d'alors et de toujours, n'attendant rien de personne, pas même une aide refusée des pays dits «frères» est tout simplement prodigieux, exceptionnel, unique.
 Bien sûr, d'autres avant eux ont essayé pendant ces longues et terribles 124 années de servage et d'esclavage. Ils ont tous échoué. Laissant le peuple algérien plus meurtri, plus affaibli, plus démuni, plus exposé, plus seul que jamais.
 J'ai essayé aussi de brosser le tableau du monde de 1954 afin que nul ne puisse dire que le défi n'était pas au-dessus des forces humaines, au-dessus des espérances les plus audacieuses de ces hommes.
Ma seule prière, ma seule récompense serait que les lecteurs, le plus possible, puissent vibrer d'émotion autant que je le fus et qu'ils adressent, dans le silence de leurs consciences, un doux et grand merci à ces hommes.