Suite à une série de drames l'ayant touché en un laps de temps assez court, une famille kabyle venait d'accumuler moult déboires. L'arrivée comme par effraction de Taos qui a été jusque-là injustement calomniée et méchamment dénigrée, fut celle qui allait plutôt redonner de l'espoir à ces gens affligés, y compris aux personnes acrimonieuses et malveillantes à son égard. L'altruisme exemplaire de cette dame au caractère amène lui a valu l'épidictique qualification : "Joli cœur immaculé sous une peau ébène", attribuée par son entourage immédiat enfin reconnaissant. Cette facette mélodramatique s'est passée à l'aube de la décennie quarante et qui nous réserve bien des retournements de situation en plus d'un aperçu fidèle sur la société villageoise de la Kabylie profonde en cette période qui paraît assez loin de nos mémoires.