L'auteur
 
Né le 11 juillet 1949 à Alger, Mohamed Chafik MESBAH débute sa scolarité, en 1954, sur les bancs d'une école dite libre, « Madrassat Ettahdhib », créée dans le quartier populaire de Belcourt à Alger, par l'Association des oulémas musulmans algériens.
 
Il poursuit ses études dans différentes écoles primaires puis établissements secondaires de la capitale, notamment le lycée franco- musulman de Ben Aknoun, jusqu'à l'obtention du baccalauréat en 1967. Il entame ses études supérieures à l'Institut d'études politiques d'Alger dont il sort diplômé en 1971. Il poursuit son cursus universitaire à Paris où il obtient, en 1974, une licence en sociologie de l'université René Descartes (Paris V) ainsi que le diplôme d'études supérieures en sciences politiques de l'université du Panthéon (Paris II). Il soutient, avec succès, une thèse de doctorat d'Etat en sciences politiques auprès de l'université d'Alger, en 1981. Ce livre est l'adaptation, pour publication, de ladite thèse.
 
Il complète cette formation par différents stages militaires dont le stage dit de formation spéciale à l'Académie militaire interarmes de Cherchell en 1975 puis, en 1987, le cours supérieur de Défense au Royal College of Defence Studies (Grande Bretagne).
 
Il débute sa carrière professionnelle, en 1969, en qualité de journaliste au sein de la Radiodiffusion et Télévision algériennes dont, par la suite, il devient, de 1971 à 1974, l'envoyé spécial permanent à Paris.
 
Il s'engage, en 1975, dans les rangs de l'Armée nationale populaire où il assume diverses responsabilités, au niveau régional et central, avant de présenter sa démission, en 1996, pour divergences de vues avec sa hiérarchie.
 
Il exerce, aussitôt après, à la Présidence de la République, où lui sont confiées les tâches d'analyse et de prévision politiques ainsi que la coordination des réunions du Cabinet présidentiel. Il démissionne de ces dernières fonctions, en 1998, pour se consacrer à des projets privés dans les secteurs de l'agriculture et des services.
 
En 2020, il rejoint, à nouveau la Présidence de la République, pour exercer, d'abord, en qualité de directeur général de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, puis, pour assumer, aussitôt après, les fonctions, respectivement, de conseiller aux Affaires réservées puis aux Affaires politiques.